C’est un fait, plus aucun pays dans le monde n’est épargné. La malnutrition s’est répandue sur le globe comme une traînée d’étoiles filantes. Si dans certains pays des associations locales luttent tous les jours contre ce fléau de la vie, dans d’autres pays, seule l’aide internationale est capable d’aider les populations à ne pas souffrir de la faim. C’est le cas au Népal, où les organisations non gouvernementales et fondations s’unissent pour venir en aide aux populations et leur fournir de quoi subvenir à leurs besoins primaires.
La malnutrition englobe les deux extrêmes : la dénutrition (manque de nourriture) et l’obésité (excès de nourriture), cependant dans le langage courant elle est associée le plus souvent à la dénutrition. Dans les deux cas, il y a un déséquilibre dans les apports énergétiques (calories mangées) et la dépense énergétique. Il en résulte des carences qui peuvent être parfois fatales. Aujourd’hui, on observe une augmentation des cas de malnutrition et obésité chez les enfants, il est même possible au sein du même foyer de retrouver des cas de dénutrition et de surpoids, cependant le taux de dénutrition infantile reste le plus élevé.
Au Népal, sur les 28 millions d’habitants, 1.4 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire et 25% de la population vit sous le seuil de pauvreté avec moins de 0.5$ par jour. L’urgence népalaise est connue de tous, ce petit pays coincé entre les deux plus grosses puissances d’Asie est sujet à des catastrophes naturelles comme les séismes ou les moussons qui s’intensifient à cause du réchauffement climatique. De plus, par sa géographie très montagneuse, les terres agricoles du Népal ne peuvent représenter plus de 20% de la surface du pays. Ceci est insuffisant pour nourrir une population en croissance exponentielle.
Par manque de moyens, les populations ne peuvent se permettre d’acheter des denrées hautement nutritives comme les fruits et légumes ou du poisson. La majorité ne se contente que d’un seul type d’aliments (souvent du riz) ce qui entraîne des carences en nutriments et micro-nutriments.
La dénutrition, entre autres, apporte un retard de croissance chez les enfants avec des complications irrémédiables comme la cécité par manque de vitamine A. Pour éviter ces carences des produits comme des laits infantiles supplémentés en micro-nutriments (vitamines et minéraux) ou de la pâte d’arachides sont distribués dans les territoires les plus impactés. En faisant un don à une association ou une fondation comme la Fondation Maïa Baudelaire, vous pouvez vous aussi participer à supprimer ce fléau de la planète.
Une malnutrition a aussi un impact sur l’économie du pays et son développement. Un retard des fonctions cognitives, un retard de croissance et une augmentation des frais hospitaliers entraînent un cercle vicieux où il est difficile de se sortir de la pauvreté. Un enfant mal nourri a plus de chance de quitter l’école, de tomber malade et à terme, de s’enfermer dans le cycle de la pauvreté.
Une nutrition adéquate et un apport de conseils et d’informations aux populations les plus démunies peuvent changer la donne en une génération.